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C'était l'été 1984. J'avais 14 ans et j'étais enthousiasmé par mon premier emploi d'été. Trop jeune pour un permis, mais aussi trop fier pour rouler, ma moto tout-terrain est devenue le trajet quotidien. Avant cela, faire du vélo était juste pour le plaisir, mais maintenant c'est pour gagner un salaire.
J'ai totalement sous-estimé le train-train quotidien d'un trajet à vélo. En fait, ce dernier tronçon de Bank Street, entre Catamount Lane et Monument Avenue, m'a presque brisé. Quiconque connaît cette région sait à quel point elle est escarpée.
En montant à vélo sous le mont. Anthony Country Club, je maudirais cette partie de mon trajet. De là, en haut de Bank Street, je tournais à gauche et je roulais sur Monument Avenue en passant devant The Old First Church. De là, c'était jusqu'à l'Everett Mansion Gate House, puis jusqu'à l'intersection de Dewey Street. Finalement, c'était encore une montée (mais plus gérable) jusqu'à l'arrivée.
Étonnamment, j’ai pu tenir le coup dès la première semaine du trajet. Puis j’ai reçu mon premier salaire. Et même si le trajet aurait pu être, en partie, un peu pénible, le retour à la maison sur Monument Avenue et Bank Street a été glorieux.
Ce frisson de vitesse rapide alors que le vent coulait dans mes cheveux – de la pure magie. Et oui, il y avait beaucoup de cheveux à l’époque car c’était les années 80. Les gros cheveux faisaient partie de l'air du temps de 84' - gros cheveux, grand plaisir. Et non, je ne portais pas de casque. Mon frère, c'était les années 80. D'une manière ou d'une autre, le salaire et le rituel quotidien m'ont lié à mon vélo.
Mais hélas, toutes les bonnes choses ont une fin. Finalement, j'ai obtenu un permis de conduire et j'ai perdu mon lien avec mon vélo et avec la beauté de la balade. Pouf, la magie avait disparu.
Je ne ferais plus de trajet à vélo avant 30 ans, mais ce n'est pas la nostalgie des années 80 qui m'a fait revenir. Le transport était à nouveau le problème. C'était la naissance de notre deuxième enfant et la nouvelle coordination des déplacements et des tâches m'a obligé à revenir à un ancien moyen de transport. Il était hors de question d’acheter une deuxième voiture. Les enfants coûtent assez cher et les voitures en Europe (comme dans beaucoup d’autres endroits) ne sont pas bon marché. J’ai donc recherché et recherché des alternatives.
Le résultat est un Yuba el Mundo, un vélo cargo électrique. Elle était censée faire, dans un rayon beaucoup plus petit, ce qu'une deuxième voiture pouvait faire – principalement transporter les courses et transporter les enfants – mais sans l'argent pour l'essence, l'assurance et le stationnement. Le vélo cargo livré comme annoncé. Mais j'ai aussi eu quelque chose que je n'avais pas négocié. J'ai récupéré un peu de cette magie.
Ce n'était pas tant les collines rapides ou le vent dans les cheveux que la beauté de la balade. Le rythme plus lent que celui d'une voiture, l'air frais, les panoramas - vous profitez bien plus derrière le guidon que derrière le volant.
C'est plus simple aussi. Sur les vélos, vous roulez directement jusqu'à un endroit, descendez, verrouillez-le et partez. C'est aussi moins stressant de se rendre dans des endroits sans parking où le stationnement peut être une catastrophe mineure. J'ai appris à apprécier le facteur de détente.
Mon vélo cargo m'a manqué à Bennington alors que je rendais visite à de la famille récemment et, malheureusement, je n'ai pas pu en louer un. Mais un jogging sur le nouveau Rail Trail m'a convaincu que les vélos cargo pouvaient fonctionner ici. Grâce au nouveau Rail Trail, génial et totalement cool, reliant Northside Drive au centre-ville, je me demandais si une famille avec des enfants pouvait se passer d'une deuxième voiture.
Je sais par expérience qu'une virée shopping avec un sac Yuba attaché au vélo cargo pourrait permettre de gérer une quantité généreuse de courses. J'imagine également que le moteur électrique du vélo cargo pourrait gérer les montées vers des endroits comme le musée Bennington.
Un panier attaché à l'avant pourrait facilement contenir des objets pour un pique-nique à Willow Park ainsi que des serviettes pour un après-midi à la pataugeoire. Grâce à des sangles d'arrimage avec des boucles en acier, les chaises pliantes se fixent facilement au cadre de l'autre côté du sac de voyage.
Remarque : ceci n'est pas une publicité pour un vélo cargo Yuba el Mundo. Cinq autres types de vélos cargo dotés d’accessoires similaires pourraient accomplir ces tâches tout aussi bien. Trouvez simplement le vélo qui correspond à votre style de vie, préparez-vous à une transition de type essais et erreurs, et vous êtes sur la bonne voie.